Aujourd’hui, on te propose de découvrir Laurence, closeuse dans la thématique de l’immobilier et investisseuse. Laurence nous fait découvrir l’investissement en réméré ! KESAKO ?? Si tu souhaites en savoir davantage sur ce type d’investissement, nous t’encourageons à lire cette interview.
Merci à Laurence pour sa première interview, challenge relevé haut la main !!
Bonne lecture à toi !
COMELS : Tu es née où et quand ?
Je suis née, il y a 45 ans, dans le nord de la France, à Lille.
COMELS : Tu investis où ?
Alors maintenant j’investis dans la région toulousaine, là où j’habite en fait.
COMELS : Tu es plutôt achat revente ou locatif ?
Locatif.
COMELS : Quel est ton objectif dans la vie ?
Alors, moi, mon objectif dans la vie, c’est de pouvoir réaliser mes rêves. Et puis, en fait, permettre à mes enfants aussi de s’autoriser à rêver, pour réaliser aussi leurs rêves.
COMELS : C’est quoi l’immobilier pour toi ?
Eh beh du coup, l’immobilier, pour moi, avec cet objectif, c’est un super levier en fait, de financement, et pour pouvoir aller encore plus loin et plus vite.
COMELS : Investir au Féminin : ça change quelque chose ?
Je pense qu’on aborde les situations différemment. Avec, voilà, la touche de féminité en plus ! (rires)
COMELS : Un mot pour le fun ?
Ah moi, c’est « plaisir ».
(rires)
Plaisir dans tout !
COMELS / Corinne : Épicurienne, du coup !
C’est ça, exactement !
COMELS : Qu’est-ce que tu fais dans la vie ? Quelles sont tes activités ?
Alors, mes activités dans la vie : déjà, je suis maman, donc ça prend beaucoup de temps, maman d’enfant qui avait des difficultés de handicap invisible, donc voilà, une scolarité à suivre un peu compliquée. Et puis je suis closer, en plus. Je travaille sur le monde digital pour la vente éthique de programmes de formation, en fait, en ligne. Voilà. Et je suis investisseuse avec mon mari.
(rires)
COMELS : Pourquoi as-tu investi dans l’immobilier ?
Alors, moi, j’ai eu plusieurs vies. J’étais infirmière, je crois que j’ai fait plein de services en mode infirmier, puis après, j’ai arrêté de travailler pour m’occuper de mes enfants. Et j’ai repris une activité professionnelle qui était Conseiller en gestion de patrimoine. Et donc, j’ai découvert le monde de l’immobilier à travers cette profession, avec les investissements immobiliers, les déficits fonciers, les Pinel, et tout ça. Et là, je me suis dit : « Mais c’est pas possible, il y a un truc à faire pour nous. » Donc j’ai poussé mon mari qui, au début, était un petit peu réfractaire. Et finalement on s’est plongés dedans et c’est devenu une vraie passion. Donc voilà, j’ai arrêté Conseiller en gestion de patrimoine et je me concentre sur mon patrimoine avec mon mari. Et voilà, c’est comme ça qu’on est tombés dans l’immobilier en fait.
COMELS : Comment as-tu ciblé le ou les secteurs où tu as investi ?
Alors, on était vraiment novices à l’époque, donc on s’est dit « On va aller plutôt dans un cœur de ville, donc Toulouse ». On s’est dit « On ne prend pas trop de risques ». Et, en fait, on a ciblé les secteurs où il y avait vraiment les transports, où il y aurait un développement d’urbanisme, un plan d’urbanisme important, le secteur où le parking était gratuit (rires), bon maintenant, c’est devenu payant, et voilà. Et puis, bah, là où, en fait, le prix du marché était moins cher, mais était prometteur. Donc on a commencé comme ça. On a investi en nu, on a acheté deux apparts et de suite on a fait la bascule parce qu’effectivement tout le plan d’urbanisme qui était en cours de vote a été voté, donc du coup ça explose. Et on s’est dit « Bon, bah on n’est pas trop mauvais ! » (rires) Donc on a commencé à chercher autre chose et, en parallèle, on a commencé à se former aussi. Et là, on s’est dit « On ne va plus faire pareil, on va faire du loueur meublé » et donc on a, pareil, refait une étude de marché. On fait toujours des études de marché par rapport au bien, la manière dont on voudrait l’exploiter. Et là, on a fait une colocation pour jeunes actifs. Donc, du coup, on a ciblé plutôt Toulouse, la cité de l’espace en fait, parce que c’est un nœud d’autoroutes, il y a les grandes écoles, il y a Airbus dans le coin, et donc on a fait une colocation comme ça. Et puis, après, les tarifs ont commencé à augmenter à Toulouse, vu les tarifs de l’immobilier, on s’est dit « Bon, allez, on va prendre un risque, on va sortir d’une grosse ville pour aller vers une ville moins importante. » Et, là, on a acheté un immeuble, donc en cœur de ville aussi, on se centre toujours sur le cœur de ville quand même. Et on s’est aperçu que, finalement, c’est tout aussi rentable que d’être dans une grande ville où l’immobilier est très très cher. Donc, maintenant, on investit en périphérie en fait, plutôt dans des immeubles de rapport.
COMELS / Mélanie : Ok. Donc tu as toujours tes appartements à Toulouse, aujourd’hui ?
Oui, voilà. Alors, maintenant, on en exploite un en LCD, l’autre en longue durée en nu, toujours. La colocation fonctionne toujours. Le premier immeuble, c’est du loueur meublé, plutôt étudiants et professionnels. On a racheté un autre immeuble encore plus loin, là. Maintenant, on teste, on s’éloigne un peu plus, on est partis dans l’Aude et, là, on fait LCD et loueur meublé longue durée.
COMELS : Est-ce que, selon toi, il est plus difficile, plus facile, est-ce qu’il y a une différence quand on est une femme, dans l’investissement immobilier ?
Moi, sincèrement, j’ai pas vraiment senti de difficulté. En plus, je ne sais pas si c’est un hasard, mais les agents immobiliers, la plupart, par lesquels on est passés, c’était des femmes. Du coup, moi, je ne sens pas de difficulté particulière. Non, peut-être que, oui, ça peut étonner certains quand on va un peu plus sur des questions techniques ou voilà. Les agents immobiliers peuvent être un peu plus pris au dépourvu, on est peut-être plus pointilleuse, enfin moi je le suis particulièrement (rires). Mais, sinon, non, je ne ressens pas forcément de difficulté. Je trouve que l’écoute, elle est là. Moi, j’ai pas mal d’amies qui investissent, donc les banquiers sont ouverts, les agents…
COMELS / Mélanie : Ok, génial !
COMELS / Corinne : Super ! Est-ce que tu peux nous dire quelle est ta situation familiale ? Comment tu investis, seule, en couple ?
Alors, moi, je suis en couple. Et donc on investit à deux en fait. Au début, on a investi en nom propre, et puis maintenant on investit à travers une SCI.
COMELS / Mélanie : Donc toi, tu es entrepreneure, et ton mari, il est entrepreneur également ?
Non, il est salarié.
COMELS : Quel est le type d’investissement que tu as fait ? Est-ce qu’il y a des choses un petit peu particulières que tu as faites et dont tu voudrais nous parler ?
Oui, alors, donc j’ai investi, comme j’ai dit en nu, puis en colocation, en loueur meublé non professionnel longue durée et j’ai investi aussi sur un réméré, c’est un investissement qui est peu connu. Le réméré, pour faire simple, et puis bon sans doute que les notaires vont se retourner en m’entendant parler, mais c’est … En fait, quand les personnes ont des difficultés financières et que les banques ne leur prêtent plus, si elles ne veulent pas vendre leur bien, elles ont la possibilité de le mettre en réméré, c’est-à-dire qu’en fait, nous on devient propriétaires d’un bien sur un temps limité et on fait une avance d’argent aux vendeurs qui restent en partie propriétaires. Donc, moi, en tant que propriétaire de l’immeuble, j’ai l’acte de propriété, mais c’est le vendeur qui garde l’exploitation. C’est lui qui va garder en fait toutes les charges financières, les impôts. Et, là, nous, on avait investi sur un bien qui était loué. Donc tous les loyers revenaient au vendeur et puis moi, j’étais propriétaire du bâtiment. Et, à la fin d’un réméré, en fait, le propriétaire peut récupérer son bien en nous le rachetant. Donc en fait il nous verse, pendant ces deux ans, … Nous, on lui verse le prix d’achat et lui nous verse des mensualités. On fait un petit peu le rôle de la banque. Donc voilà, pour nous, c’est un placement financier, on a investi x somme d’argent et on a des intérêts en fait qu’on reçoit par mois. Et, à la fin, on récupère notre capital de base et la personne récupère son bien. Je ne sais pas si c’est clair.
COMELS / Corinne : Ça, c’est cadré, ça a un cadre précis ?
Oui, ça a un cadre très précis, juridique. C’est un acte notarié, les clauses sont vraiment établies, parce que s’il y a non paiement de la personne pour les intérêts, on devient propriétaire totalement du bien en fait. Il « perd son bien », le vendeur. S’il n’a pas la possibilité de racheter, il peut s’en sortir soit en vendant le bien, soit en nous le cédant définitivement.
COMELS / Corinne : Et, du coup, tu l’as trouvé comment, ce projet en réméré ?
Ce réméré, alors en fait il y a des agents immobiliers qui sont spécialisés dans le réméré. Et donc on s’était rapprochés d’un agent comme ça, mais moi j’étais pas très à l’aise d’investir sur une propriété principale, parce que, voilà, si on devenait propriétaires, ça voulait dire expulsion des personnes, j’étais vraiment mal à l’aise, des personnes en difficulté, d’en plus devoir aller jusqu’à l’expulsion au cas où. Donc on lui a demandé des biens qui étaient en location, si bien que si la personne perdait le bien, elle gardait son toit sur sa tête, mais elle perdait le bien locatif. Et on a eu la chance en fait de trouver un bien en réméré à une demi-heure de chez nous en fait. On a investi, on a pu aller le voir, on connaissait la ville, voilà. Et puis finalement ça s’est bien fini, la personne a récupéré son bien et puis nous, on a fait un placement financier en plus.
COMELS / Corinne : Ça veut dire que si le vendeur n’avait pas honoré son engagement et n’avait pas payé, tu serais devenue propriétaire du bien et du coup la personne qui y habite, le locataire, restait locataire et finalement versait les loyers à toi au lieu du vendeur en fait.
Voilà, c’est exactement ça.
COMELS / Corinne : Je comprends effectivement, la résidence principale, c’est plus délicat, humainement…
Voilà, j’étais pas très à l’aise. J’avais peur de la finalité possible, donc voilà. L’idée, en fait quand on fait un réméré, c’est pas de devenir propriétaire du bien, l’idée, c’est vraiment un placement financier pour nous, puisqu’on récupère des intérêts en fait. Mais, voilà, il peut arriver que ça se finisse, que la personne ne puisse pas racheter son bien.
COMELS / Mélanie : Ok, merci pour cette précision. Moi, j’ai appris quelque chose aujourd’hui, donc c’est top. Je ne connais personne qui fait ça.
Il faut avoir des liquidités, parce que forcément il faut pouvoir l’acheter cash, on ne l’achète pas à travers un emprunt, ça n’a pas d’intérêt en fait. Donc il faut pouvoir bloquer de l’argent pendant trois ans.
COMELS / Corinne : Un placement financier en fait.
COMELS / Mélanie : Ok, ça marche, cool ! Tu as d’autres surprises comme ça ou …? (rires)
Non, après, j’investis dans la résidence principale. Donc, non, après, c’est tout à fait normal.
(rires)
COMELS / Corinne : Est-ce que tu peux nous dire ce que tu détestes vraiment dans l’immobilier ?
Alors, moi, ce que je déteste, c’est les suivis de chantier et tout ce qui va avec.
(rires)
Voilà, quand ça ne correspond pas à ce qui était prévu, qu’il faut se battre pour remettre comme c’était convenu, voilà, ça, ça me fatigue un petit peu. (rires)
COMELS / Mélanie : Ouais, parce que, forcément, du coup, tu fais pas mal de travaux si tu achètes des immeubles, tu les rénoves…?
C’est ça. Et puis, les visites de chantier, il y a toujours des surprises, il y a toujours des choses qui ne correspondent pas, il faut un petit peu négocier, batailler, voilà, c’est la partie la moins plaisante pour moi.
COMELS : Et, a contrario, qu’est-ce que tu adores dans l’immobilier ?
Moi, ce que j’adore, c’est justement l’inverse, c’est les visites, la projection qu’on peut faire avec le bien et puis la finalité, quand il est livré, qu’on finit la déco. Alors, là, moi, c’est… le moment que je préfère !
C’est vraiment, quand je visite un bien, voilà, moi, je vois dans la tête, je casse les murs, je vois vraiment les espaces, je vois vraiment ce que je peux créer. Je suis un maître constructeur. Je ne sais pas si vous avez vu le dessin animé Lego, mais voilà, moi, ça se construit partout dans ma tête… Et puis quand ça arrive à finalité, à livraison, que ça correspond à ce que j’avais imaginé, c’est juste génial, et puis… Voilà, c’est mon moment préféré, la déco.
COMELS / Corinne : Et tu parlais de la déco, c’est toi qui l’as fait, du coup ? C’est toi qui t’en occupes ?
Alors je m’en suis occupée pour beaucoup. Là, dernièrement, on a fait appel à des décoratrices, mais voilà des professionnelles au top, en fait. Parce que comme je vous dis, j’imagine tout, donc elles ont vraiment écouté ce que j’imaginais, elles ont vraiment compris ce que je voulais créer. Et puis, après, quand elles ont livré les planches, j’avais l’impression qu’elles étaient rentrées dans ma tête, c’était un régal.
(rires)
COMELS / Mélanie : Ça veut dire deux choses. Ça veut dire que toi, tu as bien exprimé ton besoin et qu’elle l’a bien travaillé, quoi.
Oui, ah oui oui, vraiment elles ont bien cerné.
COMELS / Corinne : Est-ce que, dans ta vie d’investisseuse, au fur et à mesure de ton avancée, tu as eu des mentors. Et si tu en as, est-ce que tu peux nous en citer quelques-uns dans l’immobilier, idéalement ?
Alors, dans l’immobilier, des mentors, moi, je ne peux pas dire que j’ai des mentors. Mais on a suivi des formations qui nous ont vraiment aidés à nous construire, notamment Yann Darwin en fait. Ça nous a vraiment donné une dynamique, un suivi. Et, en plus, l’intérêt de ce programme, c’est que, partout en France, il y a des clubs de Yann Darwin qui se créent, donc on a un club d’investisseurs à Toulouse où on se retrouve régulièrement pour justement des apéritifs, des repas où on échange, où on s’entraide et donc là, ça, ça a créé une dynamique, parce qu’on vient tous de la même formation. Donc ça, c’est vraiment top en fait.
Et, après, moi, j’ai plus des mentors à côté qui sont des accompagnements Mindset, ou des accompagnements à la négociation avec des personnes de qualité sur internet.
COMELS / Corinne : En Mindset, tu as des noms peut-être, de mentors ?
Alors, j’ai Karim Nahal, c’est un coach Mindset qui accompagne les professionnels qui est juste incroyable, vraiment, incroyable. Il arrive à nous faire prendre conscience de nos propres limites et que finalement nos faiblesses sont des forces et il faut juste les appréhender comme il faut pour s’appuyer dessus et aller plus loin.
Et puis en négociation, c’est Katia Delamotte, c’est une experte en négociation et qui a aussi un accompagnement basé sur le Mindset d’abord, la gestion des émotions et puis, après, la négociation.
COMELS / Mélanie : C’est intéressant, parce qu’en fait, très souvent, on se rend compte que les personnes qui font de l’immobilier, elles ont bossé sur elles-mêmes. Alors, pas forcément par de l’accompagnement, mais par des lectures, ou par des clubs, très souvent, en fait, les personnes, ça va avec, ça finit toujours par aller ensemble. Le Mindset, à un moment, il faut le travailler pour aller plus loin, c’est obligé.
C’est ça. Je pense qu’à partir du moment où on a compris qu’on ne veut plus vivre, j’allais dire, la vie d’avant, où on se dit « Mais l’immobilier peut me permettre finalement tellement de choses »… Bah il faut qu’on arrive à définir quelles sont ces choses et comment y aller. Et l’immobilier, comme on l’a dit tout à l’heure, c’est pas toujours un chemin plat, donc il faut aussi pouvoir y faire face. Et face aux coups durs, se dire « Bah on va se relever et qu’est-ce qu’on va mettre en place ? Comment on va le faire ? ». Et puis trouver les solutions en fait, donc oui, ça passe par un gros travail, parce qu’il faut un petit peu abandonner la personne qu’on était avant pour s’autoriser à être celle de demain. Il y a ce passage-là qu’il faut travailler en fait.
COMELS : L’immobilier n’est pas de tout repos : est-ce que tu as une anecdote croustillante à nous partager aujourd’hui ?
Alors moi, j’ai une anecdote, c’est la résidence principale. Parce que, donc, on a été locataires il y a très longtemps… Non, on a été propriétaires il y a très longtemps et après on a toujours été locataires et, là, on rachète donc la résidence principale et c’est une maison qu’on a vue il y a deux ans qui nous est passée trois fois sous le nez et on a enfin réussi à l’avoir et au moment où on allait aller signer le compromis, j’ai l’agent immobilier qui m’a appelée pour me dire, une maison fermée depuis 40 ans, pour me dire qu’elle était squattée ! Elle venait d’être squattée, la semaine d’avant en fait, on signait le compromis genre trois semaines après. Donc là, … Ah, bah mince, fermée pendant 40 ans… C’était pas possible, quoi !
On a quand même eu de la chance, on n’était pas encore propriétaires, donc voilà, mais on est quand même restés en lien et sur l’affaire, parce que la maison nous intéressait. Mais voilà on a quand même vécu une situation de squat un petit peu inédite avant de devenir réellement propriétaire de cette maison qui nous aura tout fait vivre avant de pouvoir l’avoir.
COMELS / Corinne : Du coup, comment ça s’est solutionné, ce problème de squat ?
Et bien le propriétaire a fait toutes les procédures, donc les constats d’huissier, les lettres d’huissier, passer au tribunal,… Et alors c’était incroyable, parce que le squatteur est allé au tribunal bien tranquillement pour dire « Oui, oui, je suis dans la maison, il n’y a pas de souci, ne vous inquiétez pas, je l’entretiens ». Enfin, bon, c’était épique. (rires) Et finalement, le préfet, la première fois, n’a pas voulu mettre en place… Donc l’expulsion avait été jugée, le préfet n’a pas voulu l’appliquer, parce qu’en fait c’était une famille avec un enfant, donc ils ont laissé passer l’hiver et l’expulsion a été effectuée ensuite en fait.
COMELS / Mélanie : Ça a pris combien de temps, tout ça ?
Bah, alors on a de la chance, ça n’a pas été si long finalement. Ça a duré de septembre à mai, voilà. Ça aurait pu durer des années, ça n’a duré que quelques mois.
COMELS / Mélanie : C’est intéressant comme exemple, parce qu’on peut être confronté à ça en tant qu’investisseur, donc c’est intéressant de savoir.
COMELS / Corinne : C’est clair qu’il vaut mieux le découvrir avant de signer et que ce soit le vendeur qui se tape toutes les démarches plutôt que toi.
COMELS : Dernière question : si tu rencontrais une personne qui veut se lancer dans l’investissement et qui ne sait pas par où commencer, quel conseil en or tu lui donnerais ?
Moi, le conseil que je donne, c’est se former, se faire accompagner vraiment, parce qu’on est quand même dans une période de transition. On n’investit plus comme nos parents investissaient pour la retraite, on investit pour en vivre, pour être rentable. Voilà. Il faut se former à la fiscalité, il faut se former au mode d’exploitation, il faut se former aux travaux, voilà. Donc je pense qu’il faut vraiment se former, trouver la formation qui va nous correspondre et puis s’entourer. S’entourer d’investisseurs, de personnes qui vont comprendre, en fait, nos objectifs et pourquoi on veut investir. Parce que, après, il y a tous les gens autour, la famille, qui n’ont pas l’habitude, qui veulent nous protéger, mais qui nous demandent « Mais pourquoi tu fais ça ? Mais tu prends des risques ! Mais fais pas ci ! ». Donc voilà ne s’écouter que soi, se former et s’entourer de personnes qui ont la même dynamique. Faites partie de clubs dans vos villes, il y en a plein et c’est super riche.
COMELS : Merci, on va terminer sur ces belles paroles. Merci à toi pour tout ce partage et pour l’expérience que tu nous as délivrées aujourd’hui.
COMELS / Corinne : Le réméré !
COMELS / Mélanie : Le réméré, en plus j’ai appris une chose, franchement voilà. Non, mais tu sais quoi, je vais aller voir tout de suite après ! (rires) Je vais réviser un petit peu.
Oui, parce que je pense que les juristes, ils vont bondir sur la manière dont je l’ai présenté, hein, il faut approfondir un peu. (rires)
COMELS / Mélanie : C’est pas grave, déjà il y a l’idée générale, après on approfondit.
Merci à toi et à très vite dans une prochaine vidéo !
Merci à vous