Ting : une investisseuse qui ose

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L’histoire de Ting Yang Cortes est exemplaire. Mère de trois enfants, elle a occupé un poste de salariée en tant qu’acheteuse pendant 11 ans. Cumulant vie de famille, activité salariale et investissement dans l’immobilier locatif, elle a progressivement acheté sept appartements. 

Découvrons ensemble son histoire dans cette interview sans tabou ! 

COMELS : Quand et où es-tu née ?

Je suis née en Chine en 1981.

COMELS : Où investis-tu ?

J’investis uniquement en région parisienne.

COMELS : Investissement locatif ou achat/revente ?

Investissement locatif !

COMELS : Quels sont tes objectifs dans la vie ?

Mon objectif principal est de passer un maximum de temps avec ma famille. Sinon, j’ai aussi comme objectif de me sentir épanouie.

COMELS : Que représente l’immobilier pour toi ?

Pour moi, l’immobilier est un tremplin et un moyen très sûr d’atteindre mes objectifs.

COMELS : Investir en tant que femme, ça change quelque chose selon toi ? 

Selon moi, ça ne change rien. 

COMELS : Un mot pour le fun ?

« Si je peux le faire, pourquoi pas toi ? »

COMELS : Quelles sont tes différentes activités ?

Je m’appelle Ting et j’investis dans l’immobilier locatif depuis 10 ans. Je suis également auteure du livre « Mère de famille et rentière avant 40 ans grâce à l’immobilier » et j’accompagne les débutants à investir dans l’immobilier dans le but de générer un revenu complémentaire. Je me distingue des autres formations car je fais de l’accompagnement individuel et des visites en présentiel (trois visites sur six mois d’accompagnement). Cela me permet de donner des conseils concrets une fois sur place.

COMELS : Pourquoi as-tu investi dans l’immobilier au départ ?

J’ai commencé à investir il y a 11 ans avec l’argent que j’avais de côté. Il faut savoir qu’en Chine, on investit beaucoup dans la pierre. C’est très culturel. 

ZOOM sur la culture chinoise : En Chine, tout le monde investit. Investir dans l’immobilier fait partie de la culture. Les gens investissent tellement que le gouvernement est obligé de limiter la tendance et d’instaurer des quotas. Par exemple, à Pékin, il n’est pas possible d’acheter plus de deux appartements par personne. 

COMELS : Quels sont les endroits où tu investis ?

Tous mes biens immobiliers sont en région parisienne. Étant donné que je suis mère d’une famille nombreuse, ma ressource la plus précieuse est mon temps. J’investis donc à 45 minutes de chez moi maximum et c’est moi qui gère tous mes appartements !

COMELS : Est-ce que, selon toi, c’est plus difficile d’investir quand on est une femme ?

Si on prend cette question comme une affirmation, oui. Tout est une question de mindset. Je me suis toujours dit que, si les autres peuvent le faire, alors moi aussi. Après m’être retrouvée au chômage, j’ai écrit mon livre. Si j’avais pensé que je n’étais pas capable en raison de mon genre et de ma nationalité, je ne l’aurais jamais fait. 

Anecdote : après avoir seulement créé un sommaire de 16 chapitres, j’ai contacté un éditeur en expliquant que j’investissais déjà depuis 10 ans et que je voulais écrire un livre. Je n’avais pas écrit une ligne à ce moment-là. Pourtant, j’ai signé le contrat avec la maison d’édition dans la foulée. La leçon à retenir est que « si tu crois que tu peux, tu vas y arriver. »

COMELS : Génial, ta démarche est intéressante. Quelle est ta situation familiale ?

Je suis mariée depuis 13 ans et j’ai 3 enfants en bas âge

COMELS : Quel a été ton premier investissement ?

Mon premier bien immobilier a été un petit studio de 26 m², dans le 93. J’avais visité quelques biens mais celui-ci m’a séduit car il était très bien placé, à 200 mètres du RER.

COMELS : Quelle est la nature de tes investissements ? 

J’investis uniquement en région parisienne et je fais de la location meublée ainsi que de la colocation. Je n’ai pas d’immeuble de rapport et je ne fais pas non plus de location courte durée. La raison étant la réglementation drastique de la région parisienne et le côté chronophage de ce type d’investissement.

COMELS : Que détestes-tu dans l’immobilier ?

Comme beaucoup de gens, je hais la comptabilité et la fiscalité (rires).

COMELS : Qu’est-ce que tu adores dans l’immobilier ?

J’aime la recherche de biens, la phase de négociation et surtout l’adrénaline que je ressens lorsque je trouve un nouveau bien immobilier.

COMELS : As-tu eu des mentors ?

Je n’ai pas eu de mentors en immobilier, mais Olivier Rolland m’a beaucoup inspirée grâce à son super état d’esprit. En effet, à un moment j’ai voulu créer une chaîne YouTube, mais j’ai été victime du syndrome de l’imposteur. Je me suis dit que j’avais un accent désagréable à écouter donc je n’ai rien fais pendant des mois… Jusqu’au jour où j’ai visionné une vidéo d’Olivier qui parlait anglais. Ce jour-là a été un véritable déclic car je me suis rendu compte qu’il fallait juste oser et se débarrasser de la peur du regard des autres. Du coup, je me suis lancée sur YouTube.

COMELS : L’immobilier n’est pas de tout repos : une anecdote ?

En effet, la mise en place des investissements est très chronophage. C’est souvent long de trouver le bien idéal, le financement de la banque, de trouver des locataires, etc. Toutefois, une fois la mise en place faite, l’immobilier ne prend pas tant d’énergie que ça. C’est toujours mieux que de travailler en CDI à plein temps (rires). Une fois que l’investissement est enclenché, ce n’est pas trop prenant et le temps est largement rentabilisé.

COMELS : Tes conseils en or ?

J’ai deux conseils à donner.

Le premier est qu’il est essentiel de se former ! La moindre erreur pouvant coûter des milliers d’euros, il est plus raisonnable de savoir comment s’y prendre. 

Le deuxième est : OSEZ !