Isis : La maîtrise du temps !

#15 - Interview Isis
Temps de lecture : 33 minutes

Bienvenue à Isis ! Entrepreneuse, investisseuse, mais aussi et surtout maman de trois enfants, elle nous prouve qu’on peut vraiment concrétiser ses rêves en mettant en place une organisation au quotidien pour optimiser les 24h d’une journée.

COMELS : Tu es née où et quand ?

Je suis née le 20 juillet 1983 -j’ai 37 ans- à Vichy. Je suis une Auvergnate, aujourd’hui.

COMELS : Tu investis où ?

J’investis à Clermont-Ferrand pour tout ce qui est locatif, et Annecy pour tout ce qui est marchand de biens, pour l’instant.

COMELS : Achat-revente ou locatif ?

Les deux, du coup !

COMELS : Quel est ton objectif dans la vie ?

Mon objectif dans la vie, c’est d’être libre, tout simplement, libre de mon temps. Je dirais indépendante financièrement pour pouvoir accorder du temps à ma famille, accorder du temps à mes amis, à mes proches. Et vivre, voilà, tout simplement.

COMELS : Investir au féminin, est-ce que cela change quelque chose ?

En tant que femme versus homme dans le milieu de l’immobilier, je dirais que non, ça ne change rien, et je pense que c’est plutôt un avantage.

COMELS : C’est quoi l’immobilier pour toi ?

Alors, l’immobilier, déjà, c’est une passion. Je m’y suis passionnée il y a cinq ans maintenant. Et, honnêtement, c’est un levier de fou pour pouvoir faire un joli patrimoine.

COMELS : Un mot pour le fun ?

J’ai longuement réfléchi à cette question, et j’ai envie de vous dire “Mojito” ! Pourquoi ? Parce que, bientôt, les terrasses vont être rouvertes, et on va enfin pouvoir avoir une vie normale !

COMELS : Quelles sont tes activités ?

J’ai plusieurs casquettes. La première et, je pense, la plus importante, je suis maman, maman de trois enfants : une grande de treize ans, issue d’une précédente union de mon conjoint, et j’ai eu deux bébés qui ont trois ans et quatre ans maintenant, un garçon et une fille. Donc, aujourd’hui, j’ai trois enfants que je gère en tant que maman.

Et puis sinon, mon activité professionnelle, parce que j’ai plein d’autres petites activités. Je suis cheffe d’entreprise. J’ai deux sociétés pour tout ce qui est achat, locatif. J’achète des IDR, des immeubles de rapport, que je rénove et que je loue. J’ai également des sociétés de marchand de biens, j’en ai deux, en fonction des associés avec lesquels je suis. Je suis également Coach Immo chez Yann Darwin, l’Académie des investisseurs rentables, donc une autre casquette qui est très intéressante également, j’ai aussi investi en LMNP, donc en nom propre sur une petite dizaine d’appartements à Clermont-Ferrand avec mon conjoint. Et, depuis peu, depuis un an on va dire, je me passionne pour les marchés financiers où là je suis sur trois actifs : les actions, les ETF et les cryptomonnaies.

COMELS/Mélanie : OK… Tu vis avec 24 heures dans une journée ou bien ?! Comment ça se passe ? 

Alors, on en parlera tout à l’heure. Il y a une autre question sur les femmes, on en discutera tout à l’heure…(rires)

COMELS/Corinne : Le truc de départ “J’ai trois enfants” (rires)

Oui, oui ! (rires) On s’organise, mais ça se fait !

COMELS/Corinne : Du coup, je suppose que, dans l’ordre de ce qui te prend le plus de temps, c’était bien la première chose que tu as mise en premier, on est d’accord ?

Oui, alors, en fait, j’ai choisi l’immobilier, parce que ça me permettait, parce que j’ai eu deux autres vies avant, j’étais acheteur international et après j’étais cheffe d’entreprise dans la grande distribution. Et le fait d’avoir des enfants, ça a été mon déclic pour faire de l’immobilier, et c’était de récupérer du temps, en fait, de retrouver du temps. Après, c’est vrai que je suis entrepreneur dans l’âme depuis très longtemps, du coup l’immobilier, j’en ai fait un business, mais ça me permet de m’organiser pour mes enfants.

COMELS/Corinne : Du coup, tu réponds un petit peu à la question suivante qui était : Pourquoi as-tu investi dans l’immobilier ?

Oui, oui. C’est rigolo, cette phrase, en fait, parce que je pense que, plus on avance dans son parcours d’investisseur, plus le pourquoi change au fur et à mesure. Et du coup, quand j’ai commencé il y a cinq ans, j’étais enceinte de ma première fille, et je me suis dit “Ok, quand elle aura 18 ans,… donc j’ai acheté un studio, je vais faire un emprunt sur 18 ans, donc quand elle aura 18 ans, elle pourra avoir cet appartement soit pour vivre dedans, soit pour avoir un revenu complémentaire, ou alors je voulais lui donner en gestion”. Enfin voilà, je m’étais fait tout un sketch dans ma tête. Et puis après, j’avais déjà une deuxième fille, donc comme le premier investissement s’est bien passé, on a acheté un deuxième. Et puis, après, j’ai eu mon fils, donc on a acheté un troisième… Et, en fait, comme ça, ça s’est multiplié… Quand on met le doigt dedans et que ça fonctionne bien, on a envie de continuer comme ça de manière assez incessante, et c’est top !

Donc, pourquoi l’immobilier ? Ça me permet effectivement d’avoir du temps pour ma famille, de capitaliser, de me construire un patrimoine quand même super intéressant, et ensuite de transmettre tout ça un jour à mes nombreux enfants.

COMELS/Mélanie : Comment as-tu ciblé le ou les secteurs où tu as investi ?

Quand j’ai commencé il y a cinq ans, je me suis dit que j’allais étudier Clermont-Ferrand. Donc j’avais suivi, à l’époque, la formation de Yann sur Power Meublé. Et je me suis rendue compte que Clermont-Ferrand était une super ville pour les investisseurs, parce que le prix au mètre carré est bas. En fait, on est entre 1800 et 2000 euros, mais… D’ailleurs, il y a des immeubles que j’ai achetés à 1100 euros du mètre carré, par exemple. Donc c’est une super ville d’investisseurs parce que les prix au mètre carré sont abordables. Du coup, ça nous permet une rentabilité qui nous permet de dégager du cash flow, donc voilà. En faisant cette étude de marché, je me suis rendue compte que Clermont-Ferrand était une super ville. De plus, comme j’habitais à 20 minutes de Clermont-Ferrand, dans un petit village, je voulais vraiment, de par mon côté maman, arriver à tout maîtriser rapidement, donc c’était tout à une demi-heure maximum de chez moi. Aujourd’hui, on a déménagé, on est dans Clermont-Ferrand, donc je peux tout faire à pied en fait. Donc c’est juste génial, je peux emmener mes enfants à l’école à pied, derrière aller faire les interventions dans les immeubles. Tout se fait hyper rapidement et donc le fait d’être à proximité, c’est un gain de temps, des économies de stress aussi, je pense. Et donc, du coup, je gère tout en direct grâce à ça.

COMELS/Mélanie : OK, donc tous tes apparts, aujourd’hui, c’est toi qui les gères ?

Oui, oui, tout à fait.

COMELS/Mélanie : Waouh !

Et je suis partie sur Annecy pour l’achat-revente. En fait, j’ai eu la chance d’intégrer le cercle des marchands de biens, donc avec Seb Marcus. Donc c’est une autre corde que j’ai à mon arc, j’ai voulu me former au marchand de biens et, dans ce club, j’ai trouvé l’opportunité de m’associer avec Sébastien Marcus notamment et puis aussi Vincent Matecat qui, lui, habite sur Annecy. Donc ça a été vraiment une question de rencontre et d’opportunité. De plus, c’est à trois heures de Clermont-Ferrand, donc ça reste hyper facile en voiture. Donc j’y suis allée plusieurs fois et je trouve que c’est génial de pouvoir investir comme ça sur un marché qui, pour le coup, est beaucoup plus haut en termes de prix au mètre carré. Donc en marchand de biens, pour moi, c’était juste hyper logique et top.

COMELS : Selon toi, est-il plus difficile d’investir quand on est une femme ?

Alors, dans le monde, je dirais, le monde immobilier est quand même assez masculin, on ne va pas se mentir. Je suis entourée de beaucoup d’hommes, que ce soit pour les travaux, je n’ai que des gars, que ce soit pour mes notaires, mes comptables, mes agents immobiliers, les experts-comptables, tout ça… Je suis quand même dans une équipe… Il n’y a quasiment que des hommes. 

C’est pas compliqué pour une femme parce que… je me rappelle d’une petite anecdote, quand j’étais enceinte jusqu’aux dents de ma première fille et que, justement, j’ai acheté ce studio, c’était un troisième étage et j’ai tellement galéré à monter jusqu’au troisième étage et mes artisans ont eu pitié de moi. Et ils m’ont dit : “On va vous monter tous vos meubles !”. Ils ont été adorables, quoi ! 

Et depuis, je les ai gardés parce qu’ils étaient top, depuis ils continuent de me monter certains meubles et tout ça, donc je pense que c’est un avantage.

Et, après, il est possible que vous rencontriez aussi des gens qui vous disent “Quoi, marchand de biens, une femme ?”. Je me suis pris quelques réflexions, c’est possible, mais, en fait, ces gens-là, il faut les enlever de votre entourage, vous faites votre tri au fur et à mesure et vous vous entourez de personnes qui vous correspondent en fait. Et, honnêtement, il n’y a aucun souci pour être investisseur femme.

COMELS : Peux-tu nous dire quelle est ta situation familiale ? Et si tu investis seule ou en couple, ou les deux peut-être ?

Je suis pacsée avec mon conjoint qui est en télétravail en bas, voilà. Donc j’ai trois enfants, une ado qui est adorable,  qui a treize ans, et j’ai beaucoup de chance. Et mes deux petits qui sont hyper punchy, de trois et quatre ans.

J’ai commencé à investir seule, en LMNP, j’ai acheté mes premiers appartements en nom propre toute seule, parce que je voulais pas mettre mon conjoint dans la boucle. J’avais besoin de me prouver à moi que j’allais y arriver, avant de mettre quelqu’un aussi dans la boucle. J’ai fait ça plusieurs fois, ce qui a convaincu aussi mon conjoint d’investir, donc on a vraiment été au taquet de notre LMNP tous les deux. Ensuite, j’ai investi en société, seule et en association avec ma sœur, donc aujourd’hui, on a plusieurs sociétés. Donc, ça, c’est pour le locatif.

Et, ensuite, pour le marchand de biens, j’ai investi aussi avec ma sœur, donc c’est vrai que le côté familial, quand ça matche et qu’on est complémentaires, avec ma sœur on est très complémentaires, il y a une confiance absolue, on peut se dire tout et c’est hyper facile.

Et j’ai aussi ouvert, avec le marchand de biens, de l’association avec d’autres tierces personnes que je ne connaissais pas. Et ça a été des très très belles découvertes, donc j’en suis ravie. Donc l’association, c’est un vrai, vrai moyen de rencontrer des gens, de faire des jolies affaires et de monter en compétences et aussi de se partager les tâches et les risques. Donc c’est extrêmement puissant.

COMELS/Mélanie : Super. Tu vois, j’allais te poser des questions par rapport à l’association, donc tu as bien répondu. Selon toi, ça a du sens d’investir à plusieurs sur des opportunités, par exemple ?

Oui, ça a du sens à partir du moment où vous êtes complémentaires. C’est-à-dire que, si je vous donne un exemple, si on parle du projet d’Annecy, j’avais la chance d’avoir une assise financière qui est quand même plutôt sympathique, donc qui rassure les banques. Vincent, lui, a vraiment le côté terrain, il a aussi une assise financière intéressante, mais il est vraiment présent sur place, c’est lui qui a dégoté les bonnes affaires. Et Sébastien, il avait aussi le réseau, tout ce qui était notaires et tout ça, plus Sébastien a les connaissances de marchand de biens. Donc à nous trois, on a réussi à faire quelque chose de sympa et le projet va sortir très bientôt, donc je pense que c’est bien l’association quand vous êtes complémentaires. Pareil avec ma sœur, Sophie est hyper dans la sécurité, dans les process, dans la loi, elle a fait sept ans de droit, donc c’est juste top, parce que moi, je n’ai pas du tout fait ça, donc elle me sécurise. Et, au contraire, moi, je suis hyper entrepreneur, à tout le temps aller à fond dans l’action, l’action ! Et donc ça la booste, elle, pour ses investissements et c’est hyper complémentaire. Donc c’est top quand vous êtes complémentaires.

Par contre, faut bien, en amont,… En fait, c’est comme un mariage, il faut voir tous les scénarios possibles de sortie pour qu’en amont, ce soit bien dit et qu’il n’y ait pas de problématique à la fin.

Il est clair qu’il est beaucoup plus facile de s’associer pour du marchand de biens qui sont des petites opérations courtes, que du locatif où, là, on garde les biens pendant plusieurs années, et c’est vrai que si ça matche pas, si ça colle pas, ça peut vite être un petit peu compliqué.

COMELS : En quelques mots, quel a été ton premier investissement ?

J’ai commencé par un studio, un petit studio en plein centre de Clermont-Ferrand, il faisait 27m2, au troisième étage, enceinte jusqu’aux dents et c’est vrai que, bah moi, ça m’a rassurée, parce que je suis passée au bout de deux ans et demi sur les immeubles de rendement et après avoir acheté une petite dizaine d’appartements où vraiment on s’était fait la main, on avait fait notre équipe d’artisans, nos banquiers, tout ça, enfin voilà. Moi, j’avais besoin avec ce petit bien de me prouver à moi-même déjà que j’allais y arriver, que ça allait fonctionner, parce que c’est tout un processus quand même assez, assez long et hyper complet. Donc il faut le temps d’ingurgiter tout ça. Donc le studio, pour moi, était la meilleure manière de commencer pour me sécuriser. 

COMELS : Quels sont les types d’investissement que tu fais ? On a entendu studio, immeuble de rapport… C’est quoi ton truc préféré ?

J’ai commencé avec du LMNP, donc en nom propre, où j’ai acheté principalement des T1 et des T2. Donc des petites surfaces dans des copropriétés. Je me suis rapidement rendu compte qu’on subissait les charges de copropriété, et tout ça. Et je n’avais pas la mainmise dessus, donc c’était un petit peu frustrant pour moi, mais ça m’a permis de comprendre plein de choses et de commencer. Et puis, à l’époque, j’étais en CDI, je gagnais plutôt bien ma vie, mais ce n’était pas non plus mirobolant, donc ça m’a permis de commencer.

Et puis, ensuite, j’ai été cheffe d’entreprise avant, j’ai revendu l’entreprise familiale, donc là, pour le coup, j’ai récupéré du cash. Et là, du coup, je suis passée sur de l’investissement en société et, là, je n’ai acheté que des immeubles de rapport. Aujourd’hui, ce que j’achète, c’est principalement des immeubles de rapport où, dedans, je fais un petit peu de nu, mais pas beaucoup, je fais beaucoup de meublé, on va dire que 50% de mon parc, ce sont des T2 et j’adore. Je fais exprès de choisir des immeubles de rapport où il y a beaucoup de T2 parce que, pour moi en tout cas, c’est la cible que je préfère. Ce sont des jeunes actifs qui restent longtemps. Il y en a, ça fait trois ans qu’ils sont là, ça se passe bien, ils sont dégourdis, il y a moins de turnover que les étudiants aussi, c’est vrai. Donc voilà. C’est moins chronophage aussi que les colocations. Donc moi, le T2, c’est super.

Donc j’ai T1, T2, T3, T4 et commerces, et j’ai aussi un garage dans un des immeubles. Ça me permet d’avoir un parc assez diversifié, grâce au fait d’avoir acheté des immeubles de rapport, et donc de diminuer grandement mon risque d’impayés, par exemple. Et, par exemple, avec le Covid, j’ai eu des “soucis” que avec certains locaux commerciaux qui ont demandé à avoir un loyer suspendu et j’ai eu quelques départs au niveau des studios parce que les étudiants sont revenus chez leurs parents, mais ça reste peut-être, allez, 10% de tous mes investissements sur l’immobilier, donc ça reste hyper mesuré en termes de risque. Et c’est vrai que si j’avais fait un All-In, par exemple, sur les locaux commerciaux, j’aurais certainement eu beaucoup plus de mal à passer cette crise du Covid. 

Donc, les immeubles de rapport, c’est top !

COMELS/Corinne : Est-ce que tu fais de la courte durée ou pas ?

Je ne fais pas de courte durée. Ça a été un vrai questionnement à un moment donné, et puis en fait… j’ai eu la chance de suivre Yann Darwin qui nous parle tout le temps du triangle de l’investisseur “temps, embêtement, argent” et par rapport à ma situation aujourd’hui, je me suis dit “Ne va pas te rajouter ça par-dessus parce que tu ne t’en sortiras pas.” Donc effectivement, c’est peut-être plus rentable en courte durée, mais je suis rentable avec de la longue durée, donc j’ai pas envie de … Voilà, mon énergie, je la mets sur autre chose.

COMELS : Qu’est-ce que tu détestes dans l’immobilier ?

Alors, dans l’immobilier, je n’aime pas les états des lieux de sortie ! C’est toujours un peu stressant pour le locataire qui veut absolument récupérer sa caution, ce que je peux tout à fait comprendre, j’ai été locataire aussi pendant de nombreuses années, donc je sais que, pour lui, c’est stressant. Et pour moi, c’est stressant parce que j’ai peur de ne pas récupérer un appartement nickel et, c’est vrai que je fais vraiment de la qualité, donc il y en a, des fois, qui restent deux, trois ans, et on ne sait pas trop comment l’appartement a vieilli, donc c’est un peu le moment de stress, donc voilà. Globalement, ça se passe toujours très très bien, parce que je sélectionne de manière importante mes locataires, vu que je fais tout de A à Z. Je rencontre tout le monde, je fais l’entrée, la sortie, les contrats, donc, du coup, j’ai une relation assez saine avec mes locataires qui fait que, quand il y a un souci, généralement aussi, ils m’appellent. Mais je sais que l’état des lieux de sortie, c’est toujours un peu le moment…le moment de vérité, hein ! Donc, voilà, j’aime pas trop ça, mais je continue de le faire pour l’instant. Je pense qu’un jour, je délèguerai. 

Et, ce que je n’aime pas non plus, c’est les dégâts des eaux, je pense que c’est le cas de beaucoup d’investisseurs, parce que je crois qu’à un moment donné, j’en ai eu cinq en deux mois, et je me suis dit “Mais ça ne va pas s’arrêter ?!”… Voilà, ça a été un peu la loi des séries… Du coup, tout s’est bien résolu, mais c’est vrai que ça prend du temps, c’est pareil, ça prend de l’énergie, et voilà il suffit que ça vienne de la douche, et donc le locataire, il faut essayer de trouver, d’être réactif, toujours, mais de trouver des solutions aussi pour l’aider… Donc c’est toujours un pic de stress quand on t’appelle pour un dégât des eaux. 

COMELS : Qu’est-ce que tu adores dans l’immobilier ? C’est quoi ton kiff ?

Franchement, je crois que le moment où j’ai eu le plus de… Bon, en dehors de l’aspect financier, chiffres, tout ça… J’adore en fait voir mes appartements quand ils sont terminés, quand ils sont finis, parce que je sais tout le boulot qu’il y a eu juste avant, parce que, généralement, on récupère des immeubles qui sont vraiment très vétustes… Et voilà, de voir le rendu final, de se dire “C’est top” et en fait de faire rentrer les premiers locataires pour les visites, et je vois leurs yeux qui pétillent, ça c’est mon kiff !

Parce que je me dis “C’est bon, c’est dans le mille, ça va, c’est nickel”. Et c’est vrai que je duplique beaucoup mes décos, je m’embête pas, je ne suis pas une as de la déco, mais je sais que, quand il y a un truc qui fonctionne, je le duplique sur tous les appartements. Et, du coup, généralement, ça ne loupe pas. Et, c’est vrai que ça fait cinq ans que j’en fais, et j’ai encore fini un duplex dernièrement… J’ai toujours cette bouffée d’oxygène quand je vois les gens qui sont contents, les gens qui sont contents d’habiter dans les appartements, voilà, c’est aussi l’essence-même de l’immobilier locatif. Ça fait plaisir de faire des beaux logements pour nos locataires, j’aime bien.

COMELS/Corinne : Du coup, c’est toi qui fais la déco ?

Oui…

COMELS : Bravo !

Non, mais tu regarderas sur Insta, je fais tout le temps les mêmes camaïeux de couleurs et ça passe pour tout le monde, en fait. J’ai essayé de trouver des camaïeux de couleurs qui correspondent, qui soient mixtes, fille/garçon, et qui permettent à tout le monde de se projeter. J’en fais pas trop non plus, c’est assez simple, mais ça plaît à chaque fois, et j’ai aussi bien des filles que des garçons qui viennent, donc ça va.

Et autre chose que j’adore dans l’immobilier. Je trouve que c’est un métier, en-dehors d’être un métier-passion pour moi, c’est un métier hyper complet parce qu’en fait, on gère des projets. On gère des projets de A à Z, que ce soit l’étude de marché, la recherche du bien, le financement, les travaux, la mise en place du locataire, … Tout ça, c’est un super projet ! Et quand ça fonctionne et qu’on voit les chiffres à la fin, on se dit… parce que c’est beaucoup de temps et d’énergie, on ne voit souvent que la fin, mais honnêtement je ne regrette pour le moins du monde tout ce qu’on a fait jusqu’à présent. C’est une super aventure.

COMELS : Quels sont tes mentors ?

Oui, alors déjà… J’ai 2 mentors ! Deux mentors qui sont publics, que je pourrais vous citer, mais je dois admettre que j’en suis arrivée là, à mon humble niveau, parce qu’en fait, je suis issue d’une famille d’entrepreneurs… Mon papa était entrepreneur, mon oncle est un chef d’entreprise aussi… Ma sœur l’est devenue aussi, donc on est tous entrepreneurs dans l’âme, ma mère a toujours soutenu mon père, voilà. Ça a fait un cocon familial qui a fait que c’était quand même hyper, je pense, plus facile peut-être pour moi de me projeter tout le temps et d’en faire un business d’ailleurs, aujourd’hui, c’est devenu un business. Donc mes mentors, déjà, ça a été ma famille parce que j’ai baigné comme ça dans cet univers depuis toute petite. Mon père, à mes 14 ans, me disait “C’est quoi ton plan à 3, 6, 9 ans ?”, donc, rapidement, il fallait que je me projette, tout le temps que je vois plus loin, que j’ai une vision, et tout ça. Et mon père m’a forcé à faire ça, à juste titre, assez jeune, et c’est vrai que je pense que ça vient de là aussi. 

Après, on n’avait jamais fait vraiment d’immobilier dans la famille, en tout cas d’immobilier d’habitation, donc la personne qui m’a vraiment, vraiment mis les fesses dans une fusée et qui m’a appris tout sur l’immobilier pour effectivement monter rapidement, ça a été Yann Darwin inconditionnellement. Mon mentor numéro 1, c’est Yann Darwin. Il m’a permis avec des termes hyper hyper simples de comprendre l’immobilier de A à Z, clairement. Pour moi, ça a été une révélation.

Après, c’est quelqu’un qui me correspond à moi, donc pour tous ceux qui veulent se former, il faut vraiment trouver LE bon interlocuteur qui vous correspond. Donc, je sais que, moi, c’était vraiment… Et encore aujourd’hui ! Aujourd’hui, .. En fait, c’est rigolo, parce qu’il y a cinq ans, je voulais faire du LMNP, donc il avait sorti sa formation Power Meublé, donc ça correspondait pile-poil à mes besoins. Ensuite, j’ai voulu investir en société, et là, il y avait la formation de l’Académie des investisseurs rentables dans laquelle je suis rentrée, et pareil, ça correspondait pile-poil au moment où il l’a sortie. Et ensuite, il y a eu… Depuis l’an dernier en fait, il parle beaucoup des marchés financiers et, pareil, je suis rentrée dans la brèche. Et, en fait, il correspond pile-poil à mon évolution et à mon besoin de connaissances, donc c’est mon mentor numéro 1 et je ne le remercie jamais assez, parce que, honnêtement, il a changé ma vie et c’est top !

Et j’ai un deuxième mentor qui est rentré dans la boucle, c’est Sébastien Marcus. Donc, lui, c’est un être extraordinaire également. Il est extrêmement compétent, il est extrêmement humble aussi, il fait passer beaucoup beaucoup de messages, et, surtout, il me professionnalise et il me pousse un petit peu dans mes retranchements sur certaines choses. Parce qu’en fait, il me forme sur le marchand de biens,… parce que marchand de biens, c’est un vrai métier, on ne peut pas s’improviser marchand de biens. Et, avec cette personne, plus le cercle des marchands de biens, c’est top. On se tire tous vers le haut, il y a une super énergie et ça fait du bien. 

Je vous parlais de ma famille qui est top parce que c’est un cocon familial qui permet d’évoluer, mais également les groupes dans lesquels vous évoluez, c’est hyper important, parce que c’est eux qui vont aussi vous tirer vers le haut et vous permettre d’avancer rapidement et sereinement.

Alors, ça a pas été facile au début, parce que, maintenant, je le dis après coup, mais mon père, parce que c’était un commerçant dans l’âme, m’a toujours dit “L’immobilier est au service du commerce, et non pas l’inverse”. Donc ça a été difficile de lui faire changer son état d’esprit en disant “On peut faire aussi un business de l’immobilier”. Donc, ça, ça a été un travail de longue haleine. Mais, voilà. Une fois que j’ai pu lui montrer que c’était un business comme un autre, il a pu adhérer, et mon oncle aussi, à cette entreprise, parce qu’aujourd’hui, c’en est une.

COMELS/Corinne : Et est-ce que ça leur a donné envie, eux, d’investir dans l’immobilier ?

Alors, mon père avait fait plus ou moins avec… Justement il avait la possession de ses murs commerciaux, à l’époque. Et quand on a vendu la société, il s’est aussi, enfin il en avait conscience, mais il s’est encore plus rendu compte du levier de l’immobilier, le fait de posséder ces murs évidemment pendant plusieurs années. Au bout d’un moment, on peut récupérer un chèque qui est quand même hyper important. Donc il l’a compris, même si, par contre, c’est quelqu’un de vraiment très commerce. Mon oncle, qui est aussi un de mes mentors, lui, l’a compris beaucoup plus rapidement, l’immobilier, il a vraiment compris ça. Et c’est vrai qu’il me demande pour investir dans la Bourse, et tout ça, donc il est vraiment dans cette dynamique-là, à 70 ans, donc je trouve ça génial.

COMELS/Corinne : Y’a pas d’âge !

Voilà, tout à fait, absolument. Ils sont tops !

COMELS : “L’immobilier n’est pas de tout repos” : une anecdote ?

Oui, des anecdotes, j’en ai plein ! Mais je pense que j’ai un mois particulier, en août 2019… Ça a été mon mois noir de l’immobilier où, je ne me suis pas remise en question par rapport à mon business, mais où je me suis vraiment dit “Oh la la, ça va être compliqué”. Donc, en fait, en août 2019, j’avais racheté deux immeubles de rapport et, en fait, sur un seul mois, j’ai eu, accrochez-vous bien : un début d’incendie dans les communs, parce qu’il y avait des Linky qui venaient d’être posés quinze jours avant, voilà, je ne ferais pas de commentaires là-dessus, mais voilà… J’ai eu un énorme dégât des eaux, parce qu’il y a des travaux qui ont été faits, quelques malfaçons qui ont été faites. Donc j’ai eu un dégât des eaux qui a inondé le commerce en dessous et tout le premier étage d’un immeuble où, clairement, on était les pieds dans les eaux usées de 7h du matin à 18h, le temps de comprendre d’où ça venait, c’était extrêmement compliqué. J’ai eu un cambriolage, donc le même mois, je vous parle du mois d’août 2019 ! J’ai eu un cambriolage sur un local commercial que j’avais en RDC qui, lui, était sous scellés de police, je ne vous donnerai pas tous les détails, mais du coup le locataire n’avait plus de stock. Théoriquement, les murs m’appartenaient, mais je n’avais pas le droit, moi, d’entrer dans ce local. Vu que c’était des produits un peu spéciaux, il y a des gens qui sont venus cambrioler. Donc il a fallu que je mette des grosses plaques d’OSB pour arrêter les gens de venir se servir. Et, le dernier souci que j’ai eu le même mois, je me suis rendue compte, via ma locataire commerciale qui était en dessous, qu’il y avait cent mètres carrés, sur une autre partie du bâtiment, cent mètres carrés de partie commerciale où le plancher n’était pas conforme pour recevoir du public. Et, tout ce qui avait été fait avant l’achat, en fait, pour renforcer ce plancher n’était pas conforme non plus. Donc, elle est venue me voir… Et ça a été très compliqué. Ça a été un an, plus d’un an de procédure avec l’assurance décennale de la personne qui avait fait les travaux, pour récupérer un plancher, et donc c’était très compliqué. Mais, avec les locataires, on s’est toujours très bien entendus, avec la locataire commerciale. Et on a réussi à sortir de ce litige, on va dire, mais au bout d’un an et demi ! Quasiment un an et demi. Et ça, ça s’est tout combiné sur un seul mois.

Donc, je vous rassure, pour celles qui entendent ça et qui se disent “Ouh la la !”, c’est aussi le nombre de trucs qui font que… Et au bout d’un moment… Quand on récupère des immeubles, on ne les connaît pas vraiment au début. C’est mois après mois, année après année qu’on se rend compte un petit peu des faiblesses de chacun des immeubles et qu’on peut renforcer certaines choses, changer certaines choses. Moi, ça a été la loi des séries, et je pense que c’est souvent comme ça, en plus. Je vous parlais de mes cinq dégâts des eaux en très peu de temps, et bien là, ça a été quatre grosses problématiques techniques en très peu de temps aussi. Mais, après, c’est pas tout le temps comme ça et heureusement, sinon j’aurais peut-être changé.

Mais il peut y avoir des moments plus compliqués que d’autres, et c’est vrai qu’il ne faut pas baisser les bras parce que ça fait partie du job.

COMELS : Quelle est ton organisation ? Puisque tu as trois enfants, tu as tes business, etc. Comment tu t’organises finalement ?

C’était plus par rapport à votre question “Est-ce que c’est embêtant, quand on est une femme, d’investir dans l’immobilier ?”. Alors, en tant que femme, moi, je vous répète, franchement, non y’a pas de soucis. Ce qui est plus compliqué, c’est quand on est maman d’une famille nombreuse. Nous, on est trois, voilà. Et, en plus, avec des enfants en bas âge. Je vous avoue que j’ai tout cumulé sur les quatre dernières années, donc ça a été un peu tendu. Donc je dirais que c’est forcément plus compliqué d’investir quand vous êtes maman avec des enfants en bas âge que quand vous n’êtes pas maman, ou quand vous avez des enfants qui ont grandi et qui sont un peu plus autonomes. Voilà, ça a été une période un peu… Je pense que je commence à lever la tête un peu de l’eau entre les bébés, les couches et tous les investissements immobiliers, que depuis un an. Donc ça a été quatre ans vraiment non-stop, à fond. Et il faut bien s’organiser, il faut arriver à… Je pense qu’en tant que femme, c’est difficile de trouver le juste milieu entre “Je vais être une maman présente, une Super Maman”, donc moi, je me donne des objectifs, comme d’aller chercher mes enfants à l’école à 16h30 le jeudi soir et le vendredi. Le lundi et le mardi matin, je les emmène, enfin on s’est organisé avec mon conjoint. Donc, faut aussi être bien entourée de votre conjoint, qu’il y ait au moins un partage 50/50 des tâches, parce qu’honnêtement, on ne peut pas tout faire, quoi ! 

J’avoue que le côté femme cheffe d’entreprise, maman, épouse, et toute la maison, toute l’intendance qu’il y a à droite, à gauche, j’ai externalisé quelques tâches comme le ménage, et heureusement, parce que je ne peux pas être partout.

Après, j’ai jamais une journée qui est la même. Je m’organise vraiment des créneaux horaires pour bosser, par exemple, sur mon dossier de marchand de biens ou alors, hier matin, sur les cryptos. J’ai passé ma matinée à reprogrammer mes ordres de vente, et tout ça. Donc, je me fais vraiment des journées très spécifiques où, vraiment, je dépote, parce que sinon je ne peux pas. Il m’arrive aussi de bosser des dimanches et de bosser pendant la sieste de mes enfants, parce qu’il faut bien qu’on avance aussi. Donc voilà, je m’organise vraiment beaucoup. Et puis, chaque jour, je me dis “Qu’est-ce que je peux faire pour que mon business soit encore meilleur ? Quelle action, quelle petite action je vais faire pour que ça avance toujours, toujours ?”. 

Et je m’organise aussi des temps qualitatifs avec mes enfants. Je me suis dit que le mercredi, j’étais avec eux. Donc le mercredi, je fais une activité, on va dans une ferme, on fait des choses, pour apporter de la qualité à des moments très précis avec mes petits. Et je me forme aussi. J’ai pris une formation, il y a très peu de temps, sur la parentalité, parce que je me dis que, voilà, je me forme sur l’immobilier, sur les cryptos, sur plein de choses, donc pourquoi pas aussi se former sur comment apporter le plus de choses à ses enfants, surtout quand ils sont petits, parce que c’est des petits individus qui se construisent. Donc j’ai fait une petite formation, et c’est vrai que c’est bien aussi d’avoir des regards extérieurs, parce qu’on ne naît pas maman comme on ne naît pas investisseur, on le devient. Et je pense que c’est important d’avoir des connaissances, de s’entourer, de les mettre en pratique, de voir ce qui fonctionne, de voir ce qui ne fonctionne pas, et ça, dans tout type d’activité en fait. 

Mais je m’éclate aujourd’hui dans ce que je fais, je suis une femme heureuse et épanouie, et ça, grâce aux différentes activités qu’on a mises en place. Semaine de 4 heures, euh, je n’irais pas jusque là ! (rires)

COMELS : Le mot de la fin : Tu es Coach et investisseuse… Quel conseil donnerais-tu à quelqu’un qui veut se lancer ? Avec ton expérience personnelle qui est très riche…

Quand on débute, il faut que vous vous formiez. Franchement, moi, c’est ce que j’ai fait. Le seul investissement que j’avais acheté sans me former, c’était ma résidence principale, et encore, de par mon métier d’acheteur avant, en fait de 25 à 30 ans, j’étais acheteur dans des pays à l’étranger, donc je savais qu’il fallait que j’achète des bonnes affaires, ça m’a formatée, les achats. Donc j’ai acheté une résidence principale qui m’a permis d’avoir une jolie plus-value, donc c’est intéressant.

Mais, à partir du moment où j’ai fait de l’immobilier locatif, je me suis dit “Il faut que je me forme”, parce que je ne voulais pas faire de bêtises. Et donc c’est là que j’ai vu Yann Darwin sur internet, sur ses vidéos Youtube. D’ailleurs, il y a du super contenu gratuit, vous êtes pas obligés de payer une formation, il y a énormément de choses, des livres, il y a plein de trucs. C’est vrai que, forcément, si vous prenez une formation qui est condensée, vous allez gagner du temps, vous allez gagner de l’argent aussi, parce que toutes les erreurs, il va vous les dire dans la formation. Moi, ça a été un gain de temps, un gain d’énergie juste énorme que de me former, à l’époque. Je continue continuellement de me former, donc qu’on soit débutant ou pas débutant, moi j’écoute peut-être 1 ou 2h de podcasts ou formation par jour, donc je suis toujours en train d’apprendre.

COMELS/Corinne : Par jour ? Waouh !

En fait, je vais marcher pour faire du sport et, du coup, j’écoute, j’écoute beaucoup. Ou en allant voir mes immeubles. Donc, quand je vais marcher, je me forme, je fais du sport et, derrière, je vais régler un problème dans un immeuble ! Donc je fais tout dans 1 heure, voilà ! (rires)

Mais, voilà, pour les débutants, je pense que c’est important de se former, c’est important de connaître son marché à proximité, parce que ce sera toujours plus facile d’investir à côté de chez vous plutôt qu’à distance ou un peu plus loin. Vous apprendrez beaucoup plus de choses en étant à proximité, ne serait-ce que pour les travaux, pour plein de choses, et vous perdrez beaucoup moins de temps, enfin de mon point de vue, après je sais qu’il y a des investisseuses qui investissent vraiment très très loin et qui arrivent très bien à gérer. Moi, ça n’a pas été mon cas, donc j’avoue que le fait d’être à côté, ça a été vraiment un plus.

Donc formez-vous, investissez à côté de chez vous et, en étant débutant, agissez, agissez, agissez !

COMELS/Corinne : Je l’attendais… Passez à l’action !

(rires)

Parce que si vous passez votre temps à écouter des formations, des podcasts ou à lire des bouquins et à ne pas agir, déjà on apprend énormément sur le terrain. Donc vous aurez beau avoir toute la théorie, si vous ne la mettez pas en pratique, ce sera dommage. Donc c’est vraiment en pratiquant qu’on apprend plein de choses et surtout qu’on fait évoluer son patrimoine et qu’on évolue aussi nous, humainement. Donc agissez et n’ayez pas peur. Il faut y aller !

Moi, si je peux vous donner un exemple, je fais partie de ces gens qui foncent et, après, je me rends compte qu’il y a plusieurs problématiques et je réajuste en fonction des problématiques que j’ai. Et voilà !

COMELS/Mélanie : Allez, on y va, là, on verra après ! 

Et après tu te prends le mur et tu te dis “On va peut-être réfléchir”

C’est ça !

Alors, bien sûr, il faut anticiper au maximum, mais vous aurez jamais toutes les cartes en main, y’aura toujours des choses qui vont arriver au fur et à mesure, et vous réagirez à ce moment-là. Il faut prendre les problèmes les uns après les autres et les régler, et c’est comme ça qu’on avance, donc agissez et n’ayez pas peur. Y’en a qui l’ont fait et ils y sont très bien arrivés, donc pourquoi pas vous, quoi ! Là, je parle aux débutants.

COMELS : Exactement. Merci pour ces conseils en or. Je crois qu’on va terminer là-dessus. Merci. Je te dis à la prochaine !