Léa : Travel CowGirl

#21 - Interview Léa
Temps de lecture : 23 minutes

Lire cette interview, c’est comme boire un véritable shot d’énergie en direct ! Léa est une jeune investisseuse immobilière qui a rapidement compris quelles règles du jeu adopter pour atteindre ses objectifs qui ne sont pas des moindres puisqu’elle a un rêve qui est aussi le pourquoi de ses investissements immobiliers : ouvrir un grand ranch !

COMELS : Tu es née où et quand ?

Je suis née à Montpellier, le 23 février 1991, j’ai 30 ans.

COMELS : Tu investis où ?

Dans le sud de la France, je ne dirai pas où, mais dans le sud de la France.

COMELS : Achat-revente ou locatif ?

Que du locatif.

COMELS : Quel est ton objectif dans la vie ?

Avoir mon ranch qui sera payé par mes immeubles.

COMELS : C’est quoi l’immobilier pour toi ?

C’est un jeu qui va me permettre d’avoir mon ranch, encore une fois.

COMELS : Investir au féminin, ça change quelque chose ? 

Franchement, je pense que ça peut changer les choses au début, mais, une fois que tu commences à prendre le pouvoir là-dessus, là par contre, on est inarrêtables et on va plus vite que les garçons, ça, c’est clair !

COMELS : Un mot pour le fun ?

Franchement, mais juste kiffez. Prenez tout comme un jeu, la vie, c’est un jeu, et l’immobilier, c’est pareil.

COMELS : Merci ! Super énergie !

Quelles sont tes activités ? Qu’est-ce que tu fais dans la vie ?

Alors, moi, je suis multi-entrepreneure. Ça veut dire que je fais plein de trucs en même temps. En fait, à la base, je suis kiné. Un jour, j’ai fait un burn out, j’ai tout plaqué. Et puis, quand je suis revenue,… 

En fait je suis partie aux États-Unis dresser des chevaux, pour kiffer, et quand je suis rentrée de ce voyage-là qui a duré deux ans, c’était il y a trois ans, bah là j’ai commencé à monter des business pour pouvoir monter à cheval toute la journée, mais aussi avoir plein d’argent et voyager quand même, donc vraiment sur tous les niveaux. 

Et du coup, j’ai des entreprises de e-commerce avec mon compagnon, je fais pas mal d’affiliations, de blogging, etc, donc de l’immobilier, et puis surtout mon activité principale, c’est ça, je suis coach, j’aide les gens à changer de vie. Donc je les prends de zéro et on va vraiment dans leurs objectifs, donc vraiment dans leur vie de rêve. Donc aussi bien au niveau du mindset, du mental, de la confiance en soi, de la productivité et de la création d’un business en partant de zéro, la plupart du temps sur les réseaux sociaux. Donc plutôt des business en ligne.

COMELS : Pourquoi as-tu investi dans l’immobilier ? Quel a été le point de départ de ta motivation ?

En fait, quand je vivais aux États-Unis et que je cherchais des solutions pour quand je rentrerais en France pour gagner plein d’argent clairement – l’argent en soi ne m’intéressait pas, mais c’est que je voulais mon ranch et mes chevaux – donc du coup, je me disais “Il faut que je trouve un moyen pour avoir de l’argent” parce que, dans le milieu du cheval, pour finir millionnaire, il faut commencer milliardaire, tu vois, donc c’est un peu le problème (rires). Et donc j’ai commencé à regarder simplement des vidéos Youtube, je pense qu’on commence un peu toutes et tous par là. Je suis tombée sur pas mal de formateurs et puis j’ai fini par en rencontrer un, je ne sais pas si je peux dire son nom ici ou pas ? 

COMELS : Si, si.

Christopher Wangen que j’ai rencontré pendant un petit séminaire. Et là, j’ai pris une claque aller-retour et là je me suis dit “Ouais, en fait, ça a l’air vraiment cool et ça va me permettre d’acheter mon ranch” et c’est pour ça que je me suis mise à l’immobilier. Mais à la base, ça ne m’attirait pas du tout en fait. Ce n’était pas quelque chose qui m’attirait et, en fait, une fois que je me suis formée et que j’ai commencé, c’est vraiment devenu un jeu. Ça m’amuse énormément.

COMELS/Corinne : Donc, en gros, tu n’es pas du tout du domaine au départ et tu te sers vraiment de l’immobilier comme un moyen pour avoir ton ranch en fait.

Exactement, c’est ça. En fait, mon idée, c’est que mon ranch, bon après, je vais peut-être devoir mettre un peu la main à la pâte là-dedans et faire quelques apports, parce que ça va être un gros ranch, donc je vais peut-être devoir faire quelques apports de ce côté-là, mais, par contre, mon objectif, c’est que le prêt que je vais faire soit payé intégralement par mes loyers de mes immeubles que j’ai achetés, que j’achète à 110%, c’est-à-dire sans mettre d’apport. En gros, j’ai un ranch plus ou moins gratuit à la fin. 

Euh excuse-moi, tu m’as posé quoi comme question ? Mon cerveau est parti…

COMELS/Corinne : Non, c’était ça ! (rires)

COMELS : Comment as-tu ciblé les endroits où tu as investi ?

Moi, à la base, je voulais le faire n’importe où en France, vraiment. J’admire d’ailleurs les gens qui le font très très loin de chez eux. Mais, en général, pour le premier bien, je pense que c’est quand même intéressant de le faire pas trop loin de chez toi pour être sûre que tu ne te plantes pas, parce qu’au début, tu fais plein de bêtises et tu as peur sur plein de trucs. 

Bon après aussi, mais c’est un peu différent, du coup, ce que j’ai fait, j’ai pris une carte sur Google Maps et j’ai tracé un secteur sur lequel je voulais investir qui soit à un certain nombre de kms en fait de chez moi, plusieurs centaines de km, mais pour que je puisse aller visiter dans la journée. Parce que j’ai énormément de biens qui me sont passés sous le nez, ça a dû vous arriver aussi, parce que vous n’avez pas eu le temps de visiter. Et du coup, je me suis dit “Il faut que je puisse en moins de 3h de voiture y aller”. C’est-à-dire que si je vois un bien, il faut qu’en fin de matinée, si j’appelle le matin, il faut qu’en fin de matinée, je puisse être là-bas. Donc j’ai acheté mes biens comme ça, tout simplement.

COMELS : Selon toi, est-ce plus difficile d’investir quand on est une femme ?

Alors, je pense que si on a des croyances qui nous font croire à nous-même qu’on est une femme et qu’on n’est pas capable d’investir, oui, clairement, ça va nous poser des problèmes.

Mais si on travaille sur notre confiance en soi et qu’on arrive en mode “C’est moi la cheffe ici, c’est moi qui décide”, mais en étant évidemment hyper sympa, pas en mode ‘Girl Boss et c’est moi qui commande tout le monde’, parce que si on fait ça, les mecs vont se braquer, en général, que ce soit dans les travaux, les agents immo ou les banquiers, etc..

Mais en étant super sympa et très sûre de soi, je pense que, très honnêtement, on peut être même meilleures, en fait, que les hommes, parce qu’on est souvent très organisées, on est capables de faire pas mal de choses en même temps, et on a ce truc de toujours fouiner, chercher les trucs que des hommes ne vont pas forcément voir. 

Après, c’est vrai qu’on a tendance à être moins, comment dire, moins douées sur les travaux, parce que ça va peut-être moins nous attirer, les choses manuelles, alors ça dépend bien évidemment complètement des femmes. Moi, c’est vrai que les travaux, ça ne m’attirait pas particulièrement, mais ça n’empêche pas d’acheter des immeubles où il n’y a pas de travaux à faire, ou tout simplement d’avoir quelqu’un de confiance avec qui on va sur tous les chantiers et qui s’occupe de tout de A à Z, quoi. Et puis, c’est pas si compliqué que ça. En fait, quand on comprend mieux, on s’aperçoit que c’est vraiment pas si compliqué que ça, les travaux, mais que ça nous paraît fou si on n’a jamais fait ça avant.

Mais, en tant que femme, je pense que, justement, il y a le côté confiance, c’est-à-dire que les banquiers vont peut-être faire plus facilement confiance à une femme, et les agents immo aussi, qu’à un homme qui va souvent, enfin j’ai vu ça beaucoup, qui va gruger un petit peu, qui va chercher les ficelles pour faire baisser les prix. Les femmes, elles vont mieux comprendre les personnes qu’elles ont en face d’elles et mieux s’adapter, je pense.

COMELS : Quelle est ta situation familiale ? Tu nous as dit que tu avais un chéri et que tu faisais du business avec, si tu as des enfants… Comment ça se passe ?

Pas d’enfant, et puis alors ce n’est pas du tout prévu au programme, j’ai trop de trucs à faire ! (rires) 

Déjà, j’ai un cheval, c’est beaucoup, et j’ai un mec aussi, faut s’en occuper, donc ça suffit (rires) pour l’instant, en tout cas !

Je suis, en tout cas sur le papier, célibataire, on n’est pas pacsés, même si j’ai ma notaire qui m’a dit, la dernière fois “Mais vous savez qu’en vous pacsant, là, pour l’immeuble, et tout…”. Mais bon, pour l’instant, c’est pas prévu au programme du tout. 

J’ai mon logement dans le sud de la France, mais, après, je voyage énormément, donc je ne suis pas quelqu’un qui a une vie très stable. Je voyage beaucoup, beaucoup et, après, voilà, j’ai mes différentes sociétés.

Donc, j’imagine que c’est ça que tu entends par situation, c’est ça ?

COMELS : Exactement. Et savoir si tu investis seule ou en couple ? Est-ce que tu investis avec ton conjoint ou pas ? Enfin, a priori, si tu me parles du notaire qui vous fait des petites remarques…c’est non ?

Moi, j’avais besoin d’acheter mes premiers biens toute seule. C’était mon ego, clairement, je voulais acheter toute seule au début pour avoir mon truc à moi et je pense que n’importe qui, homme ou femme, devrait faire ça au début avant d’acheter avec son partenaire pour au moins avoir son propre bien. On ne sait jamais ce qui peut arriver dans la vie et, même si je suis quelqu’un de très positive, voilà, on ne sait jamais, donc je pense que c’est bien d’avoir aussi ses biens. 

Mon premier immeuble, par exemple, je l’avais acheté toute seule. Là, je suis en train d’acheter aussi un appart toute seule. Mais, là, avec mon compagnon, du coup, on avait envie de faire un projet commun. C’était pas parce qu’on avait vraiment besoin de faire un projet commun ou parce qu’on était au max et du coup il a fallu passer en SCI ou ce genre de choses, enfin au max de notre capacité d’endettement et, du coup, il fallait passer en SCI, mais en fait on avait juste envie de faire un projet ensemble. Et, du coup, on est en train d’acheter ensemble un immeuble en SCI. Mais les premiers, je les ai achetés toute seule en nom propre.

COMELS/Mélanie : Et là, tu as une résidence principale qui vous appartient ou tu es en location ?

Non, là, je suis en location. Et le premier immeuble, je l’ai acheté en étant en location. Donc c’est vraiment possible. Souvent, les banques, elles préfèrent que tu aies ta résidence principale, bon il y en a qui m’ont fait la remarque et qui m’ont dit “non” clairement, mais j’ai fini par trouver et je pense que, quand on a un dossier qui est solide, qu’on est bien formée et hyper motivée, il n’y a rien qui peut nous arrêter, quoi.

COMELS/Corinne : Oui, ça, c’est important de dire de ne pas s’arrêter à la première banque et de ne pas s’arrêter non plus aux idées reçues, de dire “Il faut absolument être propriétaire de sa résidence principale, il faut être absolument en CDI ou alors avoir 3 bilans”… Oui, c’est beaucoup plus facile. Mais, après, quand tu as de la motivation, tu vas peut-être faire plus de banques, mais tu vas trouver.

COMELS/Mélanie : Donc, toi, aujourd’hui, par rapport à cette situation-là, ça fait combien d’années que tu entreprends ?

C’est ce que j’allais te dire, là, c’est que ça fait, moi, ça fait deux ans que j’entreprends, mais j’ai zappé de le dire tout à l’heure parce que, dans ma tête, c’est tellement lointain… J’ai gardé mon métier de kiné, quand je suis rentrée en France. 

J’ai repris, mais à quart temps, en fait je ne travaille quasiment pas. Bah, là, j’arrête d’ailleurs, c’est fini. Mais je l’ai gardé juste pour investir dans l’immobilier. J’ai monté mes business à côté, je gagnais quasiment rien en kiné, enfin moins de 2000€ par mois, il me semble, nets, ce qui est déjà bien évidemment, mais, pour un kiné, un kiné, ça peut monter jusqu’à 10 000 facile… Mais je ne voulais pas travailler beaucoup. Mon but, c’était juste d’avoir un dossier normal vis-à-vis des banques, d’une personne normale, c’est comme ça que j’ai investi. Et d’ailleurs, je le conseille à 10 000%, même si c’est chiant, même si vous montez vos business à côté… Clairement, de prendre soit un CDI, soit si vous êtes en profession libérale, infirmière, kiné, etc., de se forcer à bosser peut-être un an de plus, c’est relou, mais si vous le faites à mi-temps ou à quart temps, bah ça peut vous permettre d’investir beaucoup plus vite.

Je sais que j’ai plein d’amis entrepreneurs qui gagnent beaucoup plus que moi, qui gagnent énormément d’argent et qui ne peuvent pas emprunter aujourd’hui, alors qu’ils font 100, 200 000 euros à l’année, quoi… Parce qu’ils n’ont pas encore leurs trois ans d’existence, après ça dépend des banques, ça dépend de la motivation, ça dépend du dossier, mais ils galèrent quoi. 

Donc c’est vrai que c’est mieux, quand même, vis-à-vis de l’État français et des règles. Donc voilà, on joue avec les règles du jeu, elles sont comme ça en France. Franchement, prenez un CDI, même si c’est chiant, vous le faites à fond pendant trois mois, quatre mois et puis au moins c’est réglé quoi.

COMELS/Mélanie : Oui, c’est intéressant ce que tu dis. On sent la motivation et tu sais ce que tu veux ! Comment dire… Tu passes à l’action, tu fais ce qu’il faut faire pour avoir les résultats qu’il faut ! On sent que tu fais ça !

COMELS : Est-ce que tu peux nous dire comment tu as commencé ? Quel a été ton tout premier investissement ?

Mon premier, ça a été un immeuble. Un immeuble avec trois appartements, un T2, un T3, un T4, plus caves, parkings, garages que je loue aussi à l’extérieur, en plus, enfin vraiment en plus des appartements, parce qu’il y en avait beaucoup, voilà, tout simplement.

Tu veux les chiffres ?

COMELS/Corinne : Non, non. C’était juste savoir qu’effectivement tu démarres par un immeuble. C’est qu’en général, la réponse est plutôt “J’ai démarré petit, un studio…” donc, comme quoi, on peut démarrer par un immeuble !

Bah, en fait, très honnêtement, à la base, je pensais démarrer par un studio, parce que, dans ma logique, c’était plus petit, etc. Mais, en fait, pas forcément, pour le temps que tu y passes, pour l’argent que tu gagnes au final, c’est pas forcément… Enfin, moi, le temps, c’est vraiment hyper important pour moi, parce que je fais toujours dix mille trucs, donc il fallait que ce soit quelque chose qui soit rentable en termes de temps aussi passé. 

Et si t’achètes, par exemple, tu veux, je dis n’importe quoi, mais 900€ de cashflow, bah soit t’achètes un immeuble où tu as trois apparts, soit t’achètes trois apparts qui font chacun 300€ de cashflow. 

Le problème, c’est que tu vas passer plus de temps pour les recherches. Alors c’est bien parce que tu diversifies aussi, mais trois fois plus de temps pour les recherches, trois fois chez le notaire pour le compromis, trois fois chez le notaire pour l’acte authentique, trois fois les travaux, trois fois les trucs, donc euh.. Moi je ne voyais pas ça de manière très intéressante et je pense que le premier investissement, c’est le plus important et que c’est celui qui doit être vraiment rentable, donc moi j’ai acheté un immeuble tout loué, tout bien où il y avait quasiment pas de travaux, bon j’ai quand même fait un tout petit peu de travaux… enfin dit que j’allais faire un petit peu de travaux pour avoir un petit différé de trois ans, mais c’est tout ! (rires) À part ça…!

Mais je pense que… Effectivement, il y a peu de banques qui m’ont dit “oui”. Sur le début, il y a beaucoup de gens qui m’ont dit “Mais euh commencez petit, achetez votre résidence principale, non mais commencez par un studio ou un garage” …  Non, moi je veux un immeuble et je pense que c’est mon ego qui a joué aussi là-dessus, parce que Christopher Wangen, donc qui m’a formée, parlait beaucoup d’immeubles et, clairement, en termes de rentabilité, de temps passé et de logique, en tout cas, en tant qu’investisseur, c’était le plus simple. Et donc je me suis dit “Bon bah je pars de zéro avec ma capacité d’endettement, je peux faire n’importe quoi”, donc je me suis dit j’y vais quoi, voilà !

COMELS/Mélanie : Félicitations ! C’est cool, franchement, bravo !

COMELS/Corinne : Oui et puis, tu n’as pas les soucis de la copro !

COMELS/Mélanie : En plus, t’as pas de souci de copro, ouais !

Ouais, parce que… Alors c’était une des raisons aussi, c’est que je déteste qu’on me dise ce que je dois faire, j’ai vraiment un blocage avec ça. Et du coup, j’avoue que là je suis en train d’acheter un appartement aussi à côté que je vais mettre en courte durée et il y a une copro et c’est tout de suite compliqué, c’est tout de suite long, c’est tout de suite pénible. J’avais pas pensé à ça, parce qu’en fait pour moi dans l’immeuble, ça s’était tellement passé facilement que, bah là, j’ai cru que c’était encore facile… Eh bah non, c’est pénible quoi.

(rires)

COMELS : Qu’est-ce que tu détestes dans l’immobilier ?

La lenteur ! Ça me rend, ah mais ça me rend dingue ! Les gens, là, tu vois, pour te donner une idée, on est en train d’acheter un immeuble du coup en SCI où il y a six apparts dedans plus un local commercial, tout ça, tout est loué, et en fait je pense que ça fait deux mois et demi qu’on a visité le bien, on a enfin réussi à signer le compromis bah là, la semaine dernière, il y a une semaine ! Et ça, ça me rend dingue ! En fait, c’est juste la lenteur des gens. Par exemple, un agent immo qui te dit “Oui, bah je vous rappelle pour un RDV”, moi, il faut qu’il m’ait rappelée dans la journée, au moins dans la journée, mais non, c’est pas possible, ça va être une semaine après ou les notaires des vendeurs, je ne sais pas ce qu’ils ont mangé, eux ! Franchement ! Parce que, ma notaire, elle est trop cool, elle est géniale, elle est hyper réactive, mais alors les notaires des vendeurs, franchement, j’ai jamais vu ça. C’était pas possible, je vous passe le truc, mais c’était vraiment compliqué, donc la lenteur de réactivité des gens. Après, je pense que tout le monde a beaucoup de boulot, tout le monde court partout, c’est normal. Mais moi, même quand je suis débordée, je prends le temps de passer un appel de deux minutes pour dire “Bon, désolée, j’ai pas le temps de m’occuper de ça, je suis débordée, je le fais la semaine prochaine”, mais j’explique en fait.

Ou la lenteur des banques, ça, ça dépend en général, parce que moi je pousse un peu le truc en mode ‘c’est urgent’ donc, du coup, ils se dépêchent, mais sinon c’est vraiment la lenteur des gens. Ça me … Pfff ! J’ai du mal, franchement ! C’est le truc qui me gave vraiment profondément dans l’immobilier, mais franchement c’est le seul. C’est vraiment le seul truc qui me gonfle.

(rires)

COMELS : Et à l’inverse, qu’est-ce que tu adores, qu’est-ce que tu préfères dans l’immobilier ?

J’adore, bon, moi j’adore recevoir les sous sur mon compte sans avoir rien fait, parce que j’ai tout en gestion. Et tous les mois, tu reçois “Oh 1500€ !”, “Oh 1200€ !” et puis “Oh mais c’est vrai que j’ai travaillé sur ça comme une malade il y a six mois et bien maintenant ça tombe tout seul”. Bon, ça c’est rigolo !

Mais, non, ce que j’aime le plus faire, je pense, c’est la recherche. J’ai l’impression d’être au Monopoly, tu vois ! Donc en mode… En fait quand je me lance dans des phases de recherche, je me mets vraiment full time là-dessus, donc à fond là-dessus. C’est-à-dire que ça va être matin, midi, soir, les alertes du Bon Coin sur plusieurs types d’alertes différentes, etc. Je vais tout retourner et, ce que j’adore aussi, c’est comme les chasseurs aussi, de biens, je pense, c’est vraiment réussir enfin à avoir visité ce bien et à être la première personne à faire une offre qui est acceptée. Tu sais, c’est un peu comme si tu as un peu réussi à attraper ton, attraper ta proie, tu vois, ton truc ! (rires) C’est quelque chose que j’adore faire, chercher, trouver le meilleur cashflow, voir comment est-ce qu’on peut l’optimiser pour faire un meilleur cashflow, une meilleure rentabilité, peut-être un meilleur achat-revente plus tard même si je ne fais pas d’achat-revente. Il faut toujours, quand on achète du locatif, être sûre qu’on peut revendre facilement derrière, sans une taxe abusée sur la plus-value, quoi. Donc vraiment c’est chercher, faire tous mes petits calculs. J’ai mes petites fiches, en fait, que je fais à chaque fois et de réussir à décrocher les premiers rdv avant tout le monde, j’adore ça !

COMELS : Alors, quand tu as commencé dans l’immobilier, tu as suivi une formation de Christopher Wangen, tu l’as suivi, peut-être que c’est un de tes mentors ? Est-ce que tu as d’autres personnes qui t’inspirent ? As-tu d’autres mentors ?

Dans l’immobilier ?

COMELS : Tu peux même nous dire si tu as des mentors dans l’entreprenariat, ça peut être intéressant pour notre communauté aussi.

Alors, dans l’entreprenariat, il y en a beaucoup, en fait. Tony Robbins, sûrement que vous connaissez peut-être, qui est plutôt dans la partie développement personnel, mais qui, je pense, est extrêmement importante peu importe le business que tu fasses, peu importe l’investissement que tu fasses. Moi, j’ai fait sa formation à Miami sur une semaine, il y a deux ans et, bref, il m’a changé la vie, ce mec, il est incroyable. Donc, je dirais, il y a Tony Robbins. Après, dans le business en ligne, j’adore TheBBoost, je ne sais pas si vous la connaissez, Aline Bartoli. 

COMELS : Oui, Aline !

Oh, elle est super. J’adore ce qu’elle fait, elle est hyper authentique, enfin vraiment j’adore cette nana. Et après, dans l’immobilier, franchement, Christopher, pour moi, il est au-dessus des autres. Vraiment j’ai vu, j’ai eu accès à plusieurs autres formations, en fait, j’avais des amis qui les avaient prises, etc. Je ne citerai pas les noms, mais, bon, d’autres gros Youtubeurs comme ça. Franchement, ça m’attirait pas. Mais, après, je pense qu’il faut trouver un formateur ou un mentor qui nous attire parce qu’il a le même lifestyle, la même vision que nous. Christopher, c’est quelqu’un comme moi qui voyage, qui ne se prend pas la tête, qui kiffe, qui est authentique en mode… En fait, dans la vraie vie, c’est le même que dans ses vidéos, vraiment c’est la même personne. Et moi, j’avais besoin de quelqu’un comme ça, qui explique les choses facilement, qui ne se prend pas la tête, qui fonce, voilà, je cherchais quelqu’un comme ça. Après, dans l’immobilier, il y a plein de mentors qui vont décortiquer tous les chiffres, mais en allant vraiment très loin, etc., et ça, c’est pas du tout mon délire, par exemple. Voilà. Mais je pense que chacun doit le faire un peu à l’intuition et faut vraiment prendre un formateur ou vraiment un coach qui nous inspire et qui a déjà des résultats dans les domaines qui nous intéressent. Il y a pas mal de vendeurs de tapis aussi sur internet, donc faut faire attention, les gens qui vous forment sur l’immobilier quand ils ont acheté deux apparts, bon, il y a un moment, il faut faire un peu attention. Mais Christopher Wangen, pour moi, il est vraiment au top et c’est quelqu’un que je trouve génial et qui donne vraiment de sa personne. En fait, il est hyper pédagogue, je ne sais pas si vous avez fait sa formation ou pas, mais, enfin voilà, il donne vraiment de sa personne et tu sais qu’il veut vraiment aider les gens. D’ailleurs, demain soir, je vais à une soirée pour des gens de sa formation à Marseille, où il sera aussi, et vraiment vraiment il est top.

Franchement, je suis hyper fan de ce mec, j’adore la façon dont il gère les choses, il gère ses business, donc franchement, pour moi, c’est lui mon mentor, dans l’immo. 

COMELS : Super, merci ! L’immobilier n’est pas de tout repos : une anecdote à partager pour illustrer cette phrase ?

Ouh la, j’en ai un paquet ! J’en cherche une (rires). Je pense que c’est le fait que, là, pour le dernier immeuble, on a couru après l’agent immobilier qui n’était pas, mais vraiment couru après, harcelé même, j’ai envie de dire, pour un agent immobilier qui prend quand même 19 500€, je tiens à le dire, de commission, et qui n’est pas foutu, des fois, de nous ramener juste un papier qui est un bail, voilà. Quand on dit que c’est pas de tout repos, ça peut être ça aussi. 

Et puis, ça vous donnera aussi des insomnies, juste avant les achats en général. La veille… “Ah tiens, est-ce que je vais vraiment acheter un immeuble à 200 000€, je vais vraiment faire ça là ?”… Et vous refaites tous les calculs. Ça m’avait fait ça avant mon premier immeuble. 

Bon, bref, y’en a pas mal ! Pas mal d’anecdotes là-dessus

COMELS : Alors, on va terminer par le mot de la fin. Si tu te retrouves face à une personne qui est exactement comme toi, qui est dynamique, qui a des business et qui se pose la question d’investir dans l’immobilier, qu’est-ce que tu lui dirais ? Un conseil en or ?

Je lui dirais de mesurer la balance entre ses rêves et les peurs qu’elle a, de ne pas passer toujours à l’action. Et de se demander quel est le plus important dans sa vie ? Est-ce qu’elle va prendre la décision en fonction de sa peur ou prendre la décision en fonction de ses rêves. Simplement.

COMELS : Très très bien ! C’est une super conclusion ! Merci Léa pour toute ton énergie. Merci beaucoup. Tu es vraiment une boule d’énergie, c’est une explosion d’énergie comme ça, là ! C’est cool, c’est appréciable, donc merci d’avoir accepté le défi !

Avec grand plaisir, les filles. Bravo pour tout ce que vous faites, c’est top. Continuez comme ça, parce qu’il en faut vraiment, des nanas qui se bougent comme vous, donc juste foncez, foncez, foncez, quoi !

COMELS : Merci !!